Parlons auto, le blog de BackStage Services

Pour bien comprendre le problème posé par une énième exception française, il faut « rembobiner » un peu: la règle européenne dit que ce qui est accessible par n’importe quel habitant d’un pays de l’UE doit l’être pour les autres. Simple dans le principe. Pas toujours appliqué à la lettre… C’est le cas, jusqu’à aujourd’hui, en ce qui concerne les voitures importées mais non homologuées en Europe : Quand un client achète une voiture entrée en Europe par un autre pays de l’UE que la France, voiture immatriculée régulièrement dans le pays en question, la France demande une réception à titre isolé de cette voiture, si celle-ci ne bénéficie pas d’une réception européenne par type. C’est à dire une voiture non importée en Europe, provenant de marchés ne répondant pas aux normes Euro : USA, pays du Golfe, Japon en majorité. Un exemple : le célèbre Toyota Land Cruiser n’est plus importé en Europe depuis de nombreuses années, ce marché étant jugé comme mineur par Toyota au Japon. Cependant, il e

Pour bien comprendre le problème posé par les « titles » américains estampillés salvage(d) dans le coin supérieur droit, il faut en comprendre le principe, parfaitement identique aux procédures françaises : Aux États Unis, une voiture est déclarée salvage(d) lorsque les frais de remise en état dépassent 75% de la valeur de la voiture. Les causes peuvent être multiples : accident, mais aussi inondation, ou toute autre catastrophe naturelle bien plus courantes aux États Unis qu’en Europe. Dans ce cas, un expert déclare la voiture salvage(d) et un nouveau title est édité, de couleur différente. Cette procédure est en tous points identique à notre V.E.I. (Véhicule Économiquement Irréparable) : La voiture peut être réparable, mais le cout des travaux dépasse 80% de la valeur vénale de celle-ci : l’opération n’est pas rentable pour l’assureur, qui préfère indemniser plutôt que de réparer, avec les aléas que cela peut comporter. En France, après un dommage qui entraine le classement de la voi